Collège Centre le Creusot,
académie de Dijon
« Dès le départ, en même temps que l'image d'un ado au bord du gouffre, on avait cette image en tête d'une personne dont la vie finalement ne tient plus qu'à un fil. » ont expliqué les auteures de l’affiche. « Cette partie du "slogan" a tout de suite été une évidence pour nous. Nous l'avions choisie depuis le début et c'est autour de cette quNon au harcèlementestion que nous avons construit le reste. Les mains apportent un double message. Elles représentent les mains des harceleurs, "ceux qui tirent les ficelles", qui jouent avec le "fil de la vie" de la victime qui est en position de marionnette. Mais nous voulions que le spectateur puisse donner libre cours à son imagination.
On a beaucoup insisté sur le rôle clé des témoins dans une situation de harcèlement. Que ce soient des témoins actifs ou des témoins passifs, tous ont un rôle. Et tous ont le devoir de signaler une situation de harcèlement dont ils sont témoins. Au-delà du civisme et de la morale, c'est une question de non-assistance à personne en danger ! Ce sont eux au final qui ont le pouvoir de dénoncer la situation et faire en sorte qu'elle cesse. C'est à eux que s'adresse l'affiche avant tout ! La suite du message nous est alors devenue évidente. Il y a un choix à faire. La vie de la victime ne tient plus qu'à un fil. Le spectateur, et au-delà le témoin, doit se positionner. Seras-tu celui qui coupe ce fil ? Seras-tu celui qui retient ? »
Lycée du Noordover Grande Synthe, académie de Lille
"la participation au concours a permis aux élèves impliqués de 1ères Spécialité Arts Plastiques de lier leur passion des arts plastiques au service d’une noble cause. Elle leur a surtout permis de s’exprimer après avoir été eux même victimes de harcèlement au collège. L’affiche a pour but de sortir de l’isolement toutes les personnes victimes du harcèlement dans toutes ses formes."
" Participer à ce projet était une réelle opportunité, pour lutter contre le harcèlement et envoyer un message de soutien à travers notre affiche ". Martin Hars.