« Baptisé “Jusqu’à mon dernier souffle”, ce film d’une durée de 3 minutes a été imaginé par l’agence Romance et réalisé par Katia Lewkowicz : le duo créatif derrière les 3 autres derniers films d’Intermarché. Le nom du court-métrage est tiré de la chanson éponyme du groupe français Terrenoire ; utilisée dans le film elle n’est clairement pas pour rien dans les émotions qu’il génère. »
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30 nov. 2020
Intermarché - Hommage au personnel soignant
29 nov. 2020
22 nov. 2020
19 nov. 2020
RUBEN ALVES - Miss
Avec ce film attachant et subtil, Ruben Alves persiste et signe après le carton de La Cage dorée.
Un couple de concierges portugais qui a le mal du pays mais que leurs proches et leurs employeurs vont tout faire pour les retenir à Paris. Alex, un jeune homme de 24 ans qui entreprend de réaliser son rêve de gamin : devenir Miss France. Deux films, deux ambiances et pourtant une même logique chez Ruben Alves : partir d’un sujet à forte consonance sociétale pour emmener son récit vers la comédie attachante et populaire. Ne pas se servir de ces thématiques – qui donnent si souvent naissance à ces soporifiques films à sujet – mais les servir. Miss en constitue donc le parfait symbole. Car tout au fil de cette histoire, il va désamorcer un par un tous les clichés auxquelles on peut s’attendre (sur ce garçon qui n’est jamais aussi lui-même que drapé dans une féminité explosive, ce travesti haut en couleurs qui le soutient dans son défi fou, le concours de Miss France…) sans jamais donner l’impression d’y toucher mais avec une flamboyance assumée. Miss ne se construit pas autour d’un facile vrai-faux suspense sur le moment où la supercherie va être découverte mais comme un récit initiatique où, plus que l’écharpe de Miss, Alex part à la conquête de lui- même sans s’apercevoir que son égocentrisme grandissant va blesser son plus proche entourage. Il y a de la subtilité à revendre dans ce Miss porté par une distribution sans faute, de laquelle émerge Thibaut de Montalembert exceptionnel en travesti dont les heures de gloire sont bien loin derrière lui. Ruben aime autant ses acteurs que ses personnages. Et cette passion-là traverse l’écran.
CÉLINE DEKOCK - «Un public assez particulier et haut en couleur»
C’est devant un public assez particulier et haut en couleur que l’Opéra Orchestre National Montpellier Occitanie a joué son concert de fin d’année. Privé de spectateurs en cette période de reconfinement, les membres de l’orchestre ont retrouvé leur âme d’enfant en enregistrant le concert de fin d’année devant une soixantaine de peluches, qui seront offertes aux Restos du Cœur.
17 nov. 2020
14 nov. 2020
BERNARD HEIDSIECK et LAURENCE VIELLE - Vaduz
« Vaduz » (1974) de Bernard Heidsieck (1928-2014)
VADUZ (extrait)
autour de Vaduz il y a des Suisses
autour de Vaduz il y a des Autrichiens
autour de Vaduz il y a des Allemands
il y a autour de Vaduz des Tyroliens
il y a des Saxons
il y a autour de Vaduz des Bavarois
il y autour de Vaduz des Silésiens des Tchèques
il y a autour de Vaduz des Slovaques
il y a autour de Vaduz des Magyars
il y a des Slovènes
il y a des Ligures des Vénitiens des Italiens
Il y a des provençaux il y a des Savoyards
il y a autour de Vaduz des Lorrains des Alsaciens
Il y a autour, autour de Vaduz, il y a des Polonais il y a des GrandsRusses il y a des Ruthéniens
il y a autour de Vaduz des Tziganes
tout autour de Vaduz des Ukrainiens
tout autour de Vaduz des Monténégrins
tout autour de Vaduz des Roumains
tout autour de Vaduz des serbes des Néfoussas et des Berbères
il y a autour tout autour de Vaduz des Wallons il y a des Wallons
il y a autour tout autour de Vaduz des Flamands il y a des Néerlandais
tout autour tout autour de Vaduz il y a des Anglais il y a des Frisons
il y a autour de Vaduz des Prussiens
tout autour de Vaduz des Lituaniens
il y a autour autour autour de Vaduz des blancs russes
tout autour de Vaduz il y a des juifs
il y a tout autour de Vaduz des Finlandais
il y a autour de Vaduz des Houtzouls
il y a tout autour de Vaduz des Cachous
il y a tout autour il y a tout autour il y a tout autour
tout autour de Vaduz des Bulgares
il y a autour de Vaduz des Turcs
il y a il y a il y a autour de Vaduz des Yougoslaves
il y a des Kabyles autour de Vaduz
il y a tout autour il y a tout autour il y a tout autour
il y a tout au tour tout au tour de Vaduz des Portugais des Norvégiens
il y a tout autour autour tout autour tout autour de Vaduz
des Palestiniens
il y a tout autour de Vaduz des Arabes il y a des Egyptiens il y a des Touaregs il y a des Peuls autour de Vaduz
il y a des Lapons il y a des Nakotas il y a des Afghans il y a des Pygmées des Mongols des Kazakes des Bochimans autour de Vaduz
il y a tout autour de Vaduz, tout autour de Vaduz des Vogouls,
autour de Vaduz il y a des des Votais
autour de Vaduz il y a des Ostiaks
autour tout autour tout autour de Vaduz il y a des Japonais
tout autour de Vaduz des Coréens du Sud des Coréens du Nord
il y a autour tout autour de Vaduz des Oubliés
il y a des Omis il y a des Apatrides il y a des Réfugiés il y a des Exilés il y a des Inconnus il y a des Internés Il y a des Perdus il y a des Déplacés il y a des Paumés il y a des Laissés pour compte il y a des Emigrés
tout autour de Vaduz des Fuyards des Désintégrés
et bien d’autres / et bien d’autres / et bien d’autres / et bien d’autres / et bien d’autres / et bien d’autres
13 nov. 2020
Message de l'équipe de France de football aux élèves de France
L'équipe de France envoie un message aux élèves pour la rentrée des classes
- 31 octobre 2020-
Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, de la jeunesse et des sports, a publié sur Twitter un message de l'équipe de France pour la rentrée des classes et l'hommage à Samuel Paty, le professeur assassiné le 16 octobre.
« Par ordre d’apparition, Antoine Griezmann, Olivier Giroud, Léo Dubois, Benjamin Pavard, Clément Lenglet, Raphaël Varane, Steven Nzonzi, Hugo Lloris et Corentin Tolisso ont ainsi rappelé aux élèves le rôle des professeurs, et le lien entre l’école et les valeurs de la République française.»
Hommage à Samuel Paty : le message de Kylian Mbappé pour défendre l’école et les professeurs
Pour apprendre et gagner, nous devons toujours jouer ensemble.
Écouter, partager, s’entraider… À l’école comme sur le terrain, SOYONS UNIS 🙏🏽
BERTRAND USCLAT (BROUTE) - Ce libraire a réussi à rester OUVERT !
À cause du confinement, seuls les commerces de première nécessité peuvent recevoir des clients. Alors, puisque la culture ne semble pas être un bien essentiel pour ceux qui nous gouvernent, Bertrand Usclat a décidé de vendre des fruits et des légumes dans sa librairie... Génial!
José Maria Laura
« J’ai jamais autant vendu depuis que je ne vends plus de bouquins. »
« Dans la vie, faut savoir s’adapter. Tout le reste, c’est de la littérature. »
PLANTU et ALBERT CAMUS - 5 ans...
«Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude.»
ALBERT CAMUS
💖CAMELIA JORDANA, NOLWENN LEROY et YAËL NAÏM - Quand on n'a que l'amour
9 nov. 2020
AFP - Joe Biden et Kamala Harris
"Bien que je sois la première femme à ce poste, je ne serai pas la dernière" - Kamala Harris
7 nov. 2020
5 nov. 2020
FRANÇOIS MOREL - Confinements et AGIM SULAJ
« Je me souviens, le premier confinement, je ne l’avais pas mal pris. Il avait fait beau, on mangeait dehors. Je dinais à heure fixe, ça me changeait. Je réussissais à perdre du poids. J’écrivais. J’ai travaillé mais de manière différente. J’ai regardé des séries. Et puis surtout, j’ai profité de mes proches. Ce fut une parenthèse pas désagréable. Tous les soirs à 20h, comme tout le monde, j’applaudissais le personnel hospitalier. Je me disais que ce n’était pas si mal un pays qui, plutôt que son économie, privilégiait notamment la vie de ses vieux.
Le deuxième confinement, j’ai moins aimé. D’abord, plutôt que vers le printemps, on allait vers l’hiver. On était un peu démoralisé. On se demandait combien de temps ça allait durer, s’ils allaient bientôt réussir à trouver un vaccin. Le soir, à 20h, on n’applaudissait personne. C’est pas quand on met les radiateurs qu’on va ouvrir les fenêtres en grand.
Le troisième confinement, c’est là que l’explosion de la vente des chiens a explosé. C’était encore le meilleur moyen de justifier les promenades en forêt. Ceux qui n’avaient pas les moyens de s’acheter un chien s’achetaient juste une laisse. Quand ils croisaient des gendarmes, ils se mettaient à courir la laisse à la main en criant Sultan ! Sultan ! Reviens ! Reviens Sultan, reviens !
Le quatrième confinement, c’était l’anniversaire de la mort de Samuel Paty. Certains ont eu l’idée, (ça partait d’une bonne intention), d’applaudir tous les soirs à 20h les professeurs des écoles, des collèges, des lycées. Ça a fait des polémiques. Certains ont pensé que ça pouvait passer pour une provocation.
Le cinquième confinement, je ne m’en souviens plus trop. Je crois que j’ai commencé à boire le premier jour et je suis resté torché pendant les six semaines. Je buvais. Parfois, je vomissais pour faire de la place. Puis je rebuvais…
C’est surtout à partir du sixième confinement que j’ai repris du poids.
Je me souviens que entre le septième et le huitième confinement, je ne suis même pas sorti de chez moi, j’avais perdu l’habitude.
Pendant le neuvième confinement, en ouvrant la fenêtre, j’ai le voisin d’en face qui travaille dans le BTP qui m’a crié « Vu votre nouvelle silhouette, vous devriez peut-être faire élargir vos portes au cas où vous auriez envie de ressortir de chez vous entre les deux prochains confinements. « De quoi je m’occupe ? » j’ai répondu en refermant la fenêtre.
Le dix-septième confinement, je me souviens, on a regardé plein de films, des vieux trucs, des comédies sentimentales. Les enfants étaient quand même étonnés, ils ne comprenaient pas quand ça finissait bien, pourquoi le monsieur et la dame, se sentaient obligés de se frotter la bouche l’une contre l’autre, parfois même de sortir la langue en guise de contentement ? « C’est dégueulasse, ils disaient, c’est pas hygiénique et puis ça sert à rien…»
On ne leur répondait pas trop, on avait peur de passer pour des parias, on avait de la nostalgie…
Voilà. J’arrive bientôt à mon vingt-troisième confinement. D’une certaine manière, ça passe vite la vie confinée quand on est dans la torpeur.
Pour les jeunes, on est des dinosaures. Ils nous demandent « Mais avant quand ça n’existait pas les confinements, qu’est-ce que vous pouviez bien faire toute la journée à traîner dehors ? Et pourquoi vous étiez obligés d’être en présentiel pour prendre un apéro avec des potes alors qu’avec Zoom c’est tellement plus pratique ?»
On fait comme si on n’entend pas.
On attend la nuit pour pouvoir faire des rêves de baisers, de poignées de mains, d'étreintes, de terrasses, de cinémas, de théâtres. Nos rêves d’aujourd’hui, c’était le quotidien d’hier. »
François Morel