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30 nov. 2022
25 nov. 2022
CHRISTIAN BOBIN - (1951 - 2022)
" L'écrivain de la lumière cachée s'est éteint : Christian Bobin est mort "
24 nov. 2022
LIDIA MARQUES - Être prof de français, c'est ...
Être prof de français,
c'est tout d' abord savoir d'avance qu'on aura 7,8,9,10 classes que l'on va motiver de la même façon,
c'est circuler dans les couloirs du collège et entendre mille fois "bonjour",
c'est faire le clown pour apprendre la différence entre le u et le ou,
c'est rentrer chez soi et se briser la main à corriger des milliers de pages de contrôles, de fiches de compréhension orale et écrite, de productions et d'interactions écrites,
c'est corriger la même faute d'accent des millions de fois,
c'est chercher de nouveaux documents authentiques, entre 23 heures et une heure du matin, quand la maison dort déjà,
c'est arriver pleine de punch le lendemain,
c'est être agent culturel et faire vibrer le collège avec des expos, des crêpes, des journées de la francophonie, des menus français à la cantine, des séances de cinéma où parfois le brouhaha dans la salle étouffe la voix des acteurs,
c'est être maso et se lancer dans un voyage scolaire avec 30, 40, 50 ou 80 ados,
c'est raccourcir l'heure du déjeuner pour préparer des élèves au Delf,
c'est passer son après-midi de libre dans un club de français,
c'est s'investir dans des projets fous,
c'est rédiger des centaines et des centaines de "synthèses",
c'est répondre aux mails d'élèves et des parents à des heures improbables,
c'est rentrer tard le soir après la formation de 25 ou de 50 heures,
c'est regarder son bulletin de paye et faire ses comptes pour le mois,
c'est être la plus cool et la plus con aussi...
Mais c'est aussi s'engager pour des valeurs auxquelles on croit dur comme fer,
c'est s'émerveiller quand un élève progresse,
c'est se dire qu'un jour ces garnements reconnaîtront votre effort et votre dévouement, que sans vous l'école serait plus triste et que les jours seraient monotones,
c'est sourire apaisée quand, des années plus tard, une ancienne petite peste vous dit que vous avez fait la différence !
Chers collègues, je vous souhaite bien du courage, en cette Journée internationale du prof de français. Sachez que j'admire votre enthousiasme, votre force et votre dévouement à une cause qui reste la nôtre !
Bonne Journée du prof de français !<3
23 nov. 2022
PARLER D’UNE ACTIVITÉ - verbe JOUER / verbe FAIRE
Ce document a été créé dans le cadre du projet DELFerreira qui prépare des élèves aux examens du DELF SCOLAIRE dans notre établissement, Escola Secundária Ferreira Dias - Agrupamento de Escolas Aqua Alba, à Agualva-Cacém, au Portugal.
José Maria Silva et Maria Laura Matos
verbe JOUER / verbe FAIRE
21 nov. 2022
Les pronoms toniques
19 nov. 2022
RFI - «Plus de 60% de ceux qui utilisent le français au quotidien se trouvent en Afrique»
Avec 321 millions de locuteurs dans le monde, le français est aujourd'hui la cinquième langue la plus parlée après le chinois, l'espagnol, l'anglais et l'hindi. Entretien avec Alexandre Wolff, chef de l'Observatoire de la langue française, qui publie tous les quatre ans, en amont du sommet de la Francophonie, un rapport sur la « galaxie francophone ».
16 nov. 2022
Académie suédoise - Prix Nobel de littérature 1998
Académie suédoise
Communiqué de presse
Le 8 octobre 1998
Prix Nobel de littérature 1998
“qui, grâce à des paraboles soutenues par l’imagination, la compassion et l’ironie, rend sans cesse à nouveau tangible une réalité fuyante”
[...]
Le roman de la percée, qui date de 1982, est “Le Dieu manchot”. Il s’agit d’un texte richement facetté et ambigu, présentant en même temps une perspective historique, sociale et individuelle. L’intelligence et la richesse d’imagination qui s’expriment ici marquent en général l’oeuvre de Saramago. Ce roman a inspiré au compositeur italien Corghi l’opéra “Blimunda”.
Un des sommets de la production de Saramago est “L’année de la mort de Ricardo Reis”, qui parut en 1984. Cet ouvrage a pour cadre formel Lisbonne en 1936, en pleine dictature, mais il possède une atmosphère d’irréalité habilement évoquée. Celle-ci est accentuée par les visites répétées du poète défunt Fernando Pessoa chez le héros (qui est tiré de l’oeuvre de Pessoa), et par leurs conversations sur les conditions de l’existence. La dernière fois, ils quittent le monde ensemble.
L’écrivain a une trouvaille typique dans “Le radeau de pierre”, publié en 1986. Une série d’événements surnaturels atteignent leur apogée lorsque la péninsule ibérique se détache et part à la dérive sur l’Atlantique, en se dirigeant d’abord vers les Açores. La situation qu’évoque Saramago lui offre d’amples occasions de commenter, d’une manière qui lui est très personnelle, la vie dans sa grandeur et sa petitesse et d’ironiser sur les autorités et les politiciens, peut-être surtout sur les acteurs de la haute politique. L’ingéniosité de Saramago est au service de la sagesse.
Il y a tout lieu de citer également l’ “Histoire du siège de Lisbonne”, de 1989, un roman sur un roman. Le récit émane d’un ne pas que le correcteur d’épreuves ajoute de son propre chef, trouvaille qui contredit le cours des événements historiques, tout en laissant le champ libre à la richesse d’invention de l’écrivain et à la joie qu’il éprouve à raconter, sans pour cela faire obstacle à l’approfondissement.
“L’évangile selon Jésus-Christ”, de 1991, roman sur la vie de Jésus, contient dans sa franchise des réflexions intéressantes sur de grandes questions. Dieu et le Diable négocient à propos du mal. Jésus doute de son rôle et lance un défi à Dieu.
Un roman de ces dernières années étoffe à bien des égards la stature littéraire de Saramago. Il a été publié en 1995 et s’intitule “L’aveuglement”. L’auteur omniscient nous entraîne dans une effrayante traversée de l’interface constituée par les sensations et les couches spirituelles civilisatrices de l’être humain. La richesse d’imagination, les bizarreries et la perspicacité donnent leur pleine mesure dans cette oeuvre, étrangement captivante. “Veux-tu que je te dise ce que je pense, Dis, Je pense que nous ne sommes pas devenus aveugles, je pense que nous étions aveugles, Des aveugles qui voient, Des aveugles qui, voyant, ne voient pas.”
Le dernier de la série est le roman “Tous les noms”, que l’on attend en traduction suédoise cet automne. Il parle d’un petit fonctionnaire employé à un service de l’état-civil aux dimensions quasi-métaphysiques. Obsédé par l’un des noms, il suit cette piste jusqu’à sa fin tragique.
L’art romanesque de Saramago, développé avec obstination et présentant des profondeurs insoupçonnées, place l’écrivain à un rang élevé. Avec toute son indépendance, Saramago se rattache à la tradition d’une façon qu’on peut, dans le contexte actuel, qualifier de radicale. Son oeuvre se présente comme une série de projets, où l’un désavoue plus ou moins l’autre, mais où tous constituent de nouvelles tentatives pour cerner une réalité fuyante.
L'écrivain portugais José Saramago est mort
L'écrivain portugais José Saramago est mort à l'âge de 87 ans sur l'île espagnole de Lanzarote. Il reste à ce jour l'unique auteur lusophone à avoir reçu le prix Nobel de littérature, en 1998.
8 nov. 2022
6 nov. 2022
Une classe sous la IIIe République
« La mise en place de l'école gratuite, obligatoire et laïque»
1 nov. 2022
Nous avons vu ... Le Petit Nicolas
Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?
(👍Chanson de RAY VENTURA - 1938)
- Sélection Officielle au Festival de Cannes en Séance Spéciale.
- Cristal du long métrage au Festival d'Annecy
Sur une large feuille blanche quelque part entre Montmartre et Saint-Germain-des-Prés, Jean-Jacques Sempé et René Goscinny donnent vie à un petit garçon rieur et malicieux, le Petit Nicolas. Entre camaraderie, disputes, bagarres, jeux, bêtises, et punitions à la pelle, Nicolas vit une enfance faite de joies et d’apprentissages. Au fil du récit, le garçon se glisse dans l’atelier de ses créateurs, et les interpelle avec drôlerie. Sempé et Goscinny lui raconteront leur rencontre, leur amitié, mais aussi leurs parcours, leurs secrets et leur enfance.