27 mars 2022

Art et Francophonie en Afrique - Lívio de Morais


Dans le cadre de la Semaine de la Lecture et de la célébration de la Francophonie dans notre établissement, Escola Secundária Ferreira Dias, Agrupamento de Escolas Aqua Alba, 

notre classe de Première, 11ºL3est partie à la découverte de la Francophonie africaine et a aidé à préparer une fabuleuse rencontre avec l'artiste Lívio de Morais.





Chaque binôme a choisi un pays.

Sur différents sites, les informations importantes ont été sélectionnées ...


Pendant différents cours, de petits textes ont été élaborés pour évoquer les principales caractéristiques de chaque pays, ...




... en soulignant les aspects culturels.


Et puis, crayons de couleurs, feutres, ciseaux, colle et feuilles cartonnées ont envahi les tables...




On découpe, on écrit, on colorie...


Entre allers et retours à la bibliothèque pour faire les dernières photocopies, on s'entraide dans une belle convivialité!


Et, finalement, nos affiches sont prêtes!
Quelques paysages représentatifs de la Francophonie complètent l'exposition.





La partie «Travaux Manuels» étant terminée, 
il nous fallait organiser la biographie de notre invité...

Entre recherche de vocabulaire entremêlée de temps verbaux à choisir, le texte a pris forme, en portugais et en français!



Il ne restait plus qu'à préparer la lecture à voix haute:
lire, relire et rerelire!





Tout le monde était fin prêt pour recevoir Lívio de Morais...


Chers élèves, 
félicitations !

Prof. Maria Laura


Photographies - Maria Laura Matos


19 mars 2022

LEÏLA SLIMANI - «La langue est plus forte que tout»

Journée de la francophonie: « La langue est plus forte que tout », estime Leïla Slimani

ENTRETIEN A l’occasion de la Journée internationale de la francophonie ce dimanche, Leïla Slimani nous parle des mots, des sons et des combats qui l’animent 




L'autrice Leïla Slimani, à la Foire du livre de Francfort (Allemagne), en 2017
 John MACDOUGALL / AFP

 
EXTRAITS: 

Dans votre préface, vous parlez de la liberté que la langue française peut porter et apporter. Mais peut-on être complètement libre dans son utilisation ? Y a-t-il des degrés de liberté acceptables et d’autre non ?

Je pense qu’on a beaucoup de liberté avec la langue. Evidemment, il y a, comme dans toute langue, une grammaire, un usage correct ou incorrect. Mais la langue française est très plastique. On peut l’utiliser de mille façons. On peut réinventer une manière de parler français. Je me rappelle quand les premiers rappeurs et slameurs sont arrivés, quand l’argot le verlan ont émergé… Et puis il y a aussi les façons de parler français dans d’autres pays que la France. Cette langue on la transforme. On fait dire à des mots d’autres significations. L’inventivité et la liberté dont on dispose vis-à-vis de la langue française sont absolument immenses.


Dans sa nouvelle, Alexandre Duval-Stalla parle de ce sentiment d’exclusion par la non-maîtrise de la langue. Comment peut-on faire, à l’école ou ailleurs, pour que tout le monde sache l'utiliser et la maîtriser le plus tôt possible ?

Il ne faut pas imposer. Ce qui est important c’est de passer par le désir, le plaisir. Et il faut s’adresser à des gens de tous les âges. On n’apprend pas seulement à lire et à écrire quand on est en maternelle. Il faut être capable aussi d’aller vers ceux qui ont perdu le fil, qui ont désappris la langue française. C’est le cas pour des gens dans des situations de marginalisation sociale, de précarité. C’est le cas également de certains détenus comme l’évoque Alexandre Duval-Stalla dans son texte. D’ailleurs, il dirige une association dont je suis la marraine qui s’appelle Lire pour en sortir. La situation de l’illettrisme dans les prisons est terrible. Environ 30 % des prisonniers ne maîtrise pas les savoirs de base et 10 % sont en situation de total illettrisme. Au début, nous leur proposons des livres faciles. Surtout, il ne faut pas être dans le jugement. Ce sont des gens qui souffrent beaucoup de l’humiliation. Ils en viennent à rejeter complètement la lecture puisque ça les renvoie à leur situation. Mais en prison comme ailleurs, il faut s’efforcer de montrer la beauté et le plaisir qu’on peut avoir à parler une langue.

Le débat autour de l’écriture inclusive et de la féminisation de certains mots a éclaté ces dernières années. Quelle position avez-vous par rapport à cette évolution de la langue : plutôt militante, curieuse, défiante ?

Militante ? Non pas du tout. Je pense que la langue est vraiment plus forte que nous. Elle se modifie par elle-même. Elle est le reflet de ce que nous sommes, de l’état d’une société. Les féminisations comme d’autres changements se feront d’eux-mêmes. Concernant l’écriture inclusive, j’ai du mal. Ce n’est pas que je n’y suis pas favorable, mais je ne m’y retrouve pas. C’est une écriture qu’on ne peut pas facilement lire. Et ce que je trouve très beau, dans l’écriture c’est aussi la lecture à voix haute. Une langue, elle se dit. J’aime sa sonorité, son éloquence. Et puis la langue française est déjà une langue extrêmement difficile à apprendre et à maîtriser. Y ajouter des difficultés, je ne sais pas si c’est très efficace, notamment pour ceux qui se sentent aujourd’hui exclus de cette langue.

9 mars 2022

YANNICK PECHERAND-MOLLIEX - Le grand jeu

Un film de Yannick PECHERAND-MOLLIEX

Avec Aurèle et Edouard BLONDEAU

Musique : Grégory LIBESSART

LE GRAND JEU from Yannick Pecherand-Molliex on Vimeo.

Prix :

- Grand prix du Jury et Grand Prix du Public du « Festival Image'In Cabestany » (2009)

- 2ème prix du « Skyprods Festival » - Pdt du Jury : Eric Lartigau / Puteaux (2008)

- 2ème prix « Clap d'or » / Paris (2008)

- Prix Spécial du Jury du « Festival des 24 Courts » / Monce en Belin (2009)

- Prix Jeunes du Festival « Hellemmes Le Cinéma » / Hellemmes (2008)


8 mars 2022

Journée internationale des droits des femmes



Salaire, quotidien, violence : exemples d’inégalités des sexes en France 

- Les femmes gagnent en moyenne 24 % de moins que les hommes.

- Les femmes travaillent plus qu’avant, mais elles sont toutefois les plus concernées par les emplois précaires et représentent 78 % des temps partiels.

- Les femmes réalisent deux fois plus de tâches ménagères que les hommes.

- Les femmes sont la principale cible de toutes les formes de harcèlement et de violence.

Ainsi, en France, en 2018 :

- Une femme sur trois a été victime de harcèlement sexuel au travail.           

- 100 % des femmes ont été harcelées dans les transports.

- 94 000 femmes majeures ont déclaré avoir été victimes de viols et/ou tentatives de viol.

- 213 000 femmes majeures ont déclaré avoir été victimes de violences conjugales, physiques ou sexuelles.

- Une femme décède, aujourd'hui encore, tous les trois jours sous les coups de son conjoint.


👍 Les inégalités hommes-femmes, c'est quoi ?




Le saviez-vous ?
  • Sur 1,3 milliards de personnes vivant dans la pauvreté, 70 % sont des femmes. Dans les zones urbaines, 40 % des foyers les plus pauvres sont dirigés par des femmes.
  • Les femmes sont les principales productrices de nourriture dans le monde (50-80 %), mais ne sont propriétaires que de moins de 10 pour cent des terres.
  • Quatre-vingts pour cent des personnes déplacées à la suite de catastrophes ou changements liés au climat sont des femmes et des filles.
  • Les changements climatiques peuvent provoquer plus de violences basées sur le genre, une augmentation des mariages d’enfants, et une aggravation des problèmes liés à la santé sexuelle et reproductive.
MERCI




6 mars 2022

BAYARD JEUNESSE - Pourquoi la guerre en Ukraine ?

©Jérôme Anfré

« La guerre en Europe ???!!! Depuis que le président Poutine a décidé d’envahir l’Ukraine, nos enfants entendent parler chaque jour de chars, de bombardements, de populations en fuite, et même de menace nucléaire ! Pour les rassurer, aidons-les avant tout à comprendre ce qui se passe en Ukraine. La Guerre froide, l’effondrement de l’URSS, l’OTAN aux portes de la Russie, l’invasion : en s’appuyant sur quatre cartes, à télécharger, Images Doc raconte aux (8-12 ans) la genèse de ce conflit. »

MERCI



1 jour 1 actu - Dossier spécial guerre en Ukraine

Dossier spécial guerre en Ukraine : une experte répond à toutes vos questions

Le 24 février, l’attaque de la Russie contre l’Ukraine a surpris le monde entier et a fait naître des inquiétudes chez beaucoup de personnes. Nous vous avons proposé de nous poser toutes vos questions. Et nous avons contacté Isabelle Facon, une spécialiste de la Russie, pour y répondre.



 

Pourquoi Vladimir Poutine, le président russe, veut contrôler l’Ukraine alors qu’il a le plus grand pays du monde ?

(Les élèves de CE2-CM2, à Saint-Carné) 

Isabelle Facon est directrice adjointe de la Fondation pour la recherche stratégique, spécialiste des politiques de sécurité et de défense russes. (D.R.)

Isabelle Facon : Vladimir Poutine n’a pas attaqué l’Ukraine pour avoir un pays encore plus grand. Il l’a fait pour d’autres raisons.
– D’abord, l’Ukraine et la Russie ont une longue histoire commune, et ont fait partie d’un même pays pendant soixante-dix ans. C’était lURSS (l’Union des républiques socialistes soviétiques). Mais, en 1991, cet immense pays a cessé d’exister, et l’Ukraine a pris son indépendance. La Russie a du mal à accepter cela.
– Ensuite, parce que, depuis les années 2000, l’Ukraine a commencé à se rapprocher des pays occidentaux : l’Europe et les États-Unis. Et la Russie n’apprécie pas ce rapprochement.
– Alors, en 2014, la Russie a attaqué l’Ukraine et en a pris un morceau, la Crimée. C’était aussi pour garder son accès à la mer Méditerranée, et aux océans du monde entier. Grâce à cela, la Russie peut être encore plus puissante. Aujourd’hui, la Russie attaque toute l’Ukraine pour l’empêcher de se rapprocher encore plus des pays occidentaux, et essayer de la garder sous                                   son contrôle.


PASCAL - Le coup de crayon du 5 mars


 

NICOLAS VADOT - La différence ...

MERCI