30 sept. 2019

GUILLAUME APOLLINAIRE et LÉO FERRÉ - Automne malade

Photographie - José Maria Laura

AUTOMNE MALADE

Automne malade et adoré
Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers

Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n'ont jamais aimé

Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé

Et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu'on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu'on foule
Un train
Qui roule
La vie
S'écoule

Guillaume Apollinaire
Alcools, 1913

Nixes : nymphes des eaux dans les mythologies germanique et nordique
Nicettes : naïves


PODCAST Français Facile - Listes de vocabulaire


29 sept. 2019

PUB - Vivement la route!

Vivement les vacances!
ou...
Vivement la route!


Annonceur : Picasso
Agence : Les Gaulois
Production : Henry
Réalisateur : Bart Timmer
Musique : ”Vida Maravilha” de João Selva & Pitico
Pays : France
Date : Août 2016

26 sept. 2019

Prépositions (ville, pays et continent)



PRÉPOSITIONS 
( villes / pays / îles / continents )


Complétez correctement les phrases suivantes. 


1. La France et l’Espagne sont ………. Europe. 


2. ……….Portugal, on apprend le français.


3. Vous habitez ………. Autriche maintenant ?


4. Tu passes tes vacances ………. Allemagne.


5. ………. Afrique, il y a beaucoup de pays francophones.


6. Vous êtes ………. Paris pendant une semaine ?


7. Vos amis travaillent ……….. Danemark


8. Nous préférons faire nos études ………. États-Unis.


9. En août, elles partent ………. Brésil ou ………. Venezuela ?


10. Le Maroc est situé ………. Afrique du Nord.


11. Il part ………. Mozambique pendant un an.


12. Ils s’installent ………. Amsterdam, ………. Pays-Bas.


13. Actuellement, je suis ………. Milan, ………. Italie.


14. Tu vas ………. Corse en juillet ?


15. Vous préférez vivre ………. Porto ?


16. Je passe mes weekends ………. Lisbonne.


17. En été, vous allez ………. Japon ? Quelle chance !


18. Elles partent ………. Cuba dans un mois.


19. Nous arrivons ………. Antilles aujourd’hui.


20. L’avion atterrit ……….  Toronto, ………. Canada dans une heure. 




Bon voyage!
José Maria Laura

22 sept. 2019

LAURENT DE SUTTER - "Chère Greta Thunberg, il y a quelque chose de possible"

Laurent de Sutter: "Chère Greta Thunberg, il y a quelque chose de possible" - © Tous droits réservés


Pour la sixième saison de l’émission “Dans quel Monde on vit”, Pascal Claude propose un nouveau rendez-vous baptisé "En toutes lettres !". Chaque samedi, un chroniqueur partage une lettre adressée à une personnalité qui occupe le devant de l’actualité, à un inconnu qu’il a repéré ou à une personne qui le fait rêver…

RTBF La Première
le samedi 21 septembre 2019 

Chère Greta,

Je n’aurais jamais imaginé vous écrire une lettre un jour. Vous et moi appartenons à des mondes si différents. Vous êtes une jeune fille du 21e siècle, je suis un homme du 20e. Vous êtes remplie de l’espoir de ceux qui pensent qu’ils peuvent changer le monde, je suis le spectateur mélancolique et velléitaire de sa déréliction.

Ce n’est pas que je n’aie jamais voulu m’engager moi-même. Au contraire, je l’ai fait à plusieurs reprises – et je compte bien le faire encore. Mais c’est que mon engagement à moi était un engagement sans effet. C’était celui d’un homme qui a sans doute passé trop de temps à lire, et qui imaginait qu’un combat, quel qu’il soit, a quelque chose de romantique – d’irrésistiblement érotique, même.

Je dois bien l’avouer, chère Greta : mes combats étaient des combats de rêveur, de bourgeois qui s’imaginait qu’il pourrait faire la révolution depuis son salon ou une terrasse de café. Le vôtre, par contraste, ne doit rien au livre ou au rêve. Il est un combat brutal et beau, avec des forces infiniment supérieures en nombre et en pouvoir – des forces qui vous ont vue entrer en scène en ricanant, puis en tentant aussitôt de vous oublier. Ce n’est que lorsque vous êtes revenue, puis revenue encore, jusqu’à occuper la totalité de l’espace qu’ils considéraient leur appartenir en propre, celui des médias, qu’ils se sont inquiétés.

Ils ne vous ont jamais prise au sérieux, pas plus que les dizaines, les centaines de milliers de camarades qui vous ont rejoint tout autour de la planète. Mais tant que vous demeuriez une curiosité, ils pouvaient vous considérer comme telle, avec tout le paternalisme répugnant de ceux qui se sentent au-dessus de tout. Puis, à un moment donné, ils se sont rendu compte de l’avance que vous aviez prise sur eux – de tout ce que vous représentiez, et qu’ils vomissent : le courage, la probité, l’intensité, la joie. Alors, ils ont commencé à libérer leur haine.

Ils vous ont accablée d’insultes, chère Greta. Ils ont raillé votre physique, votre condition mentale. Ils ont moqué votre savoir, dont, soudain, ils faisaient semblant de prétendre qu’il ne recouvrait qu’une partie du problème. En somme, ils ont fait ce qu’ils font toujours : tenter de vous faire passer pour une demi-débile, une naïve en peu demeurée, un attrape-nigaud pour adolescents aux hormones en pagaille. C’était laid. C’était moche. C’était bête. Et, surtout, c’était méchant.

Vous avez pris un bateau à voile qu’on vous prêtait plutôt que l’avion afin de vous rendre aux Etats-Unis pour défendre la cause qui est la vôtre, parce que telle était votre conviction – et même cela vous a valu les railleries et les insultes des malins, des instruits, de ceux qui savent mieux. Vous ne semblez pas en avoir été trop affectée. Tant mieux.

Sachez-le, chère Greta, le spectacle de votre droiture, de votre indifférence, me fait un immense bien.

C’est un spectacle qui, pour une fois, ne réclame aucun commentaire, aucune critique – ni, non plus, aucune adhésion ou aucune foi. Vous n’êtes pas une sainte, une martyre ou une héroïne. Vous ne nous sauverez pas – et, du reste, telle n’est pas votre prétention. Nous ne nous sauverons que nous-mêmes, si nous nous décidons, de la même manière que vous ne réclamez d’être fidèle qu’à vos choix, qu’à votre désir.

Non, chère Greta, le spectacle de votre indifférence signifie autre chose. C’est un spectacle qui veut dire : il y a quelque chose de possible, ici, maintenant, en dehors des salons et des terrasses de café. En dehors aussi des parlements et des officines de presse. Il y a quelque chose de possible, pour autant que nous apprenions à réagir aux discours et aux menaces de ceux qui sont au pouvoir avec la même indifférence que celle que vous manifestez à leur égard. Ceux qui menacent parce qu’ils ont le pouvoir sont sans importance, car, ce pouvoir, ils peuvent le perdre. D’ailleurs, ils l’ont déjà perdu – et ils le savent.

Très cordialement à vous,

Laurent de Sutter

Pour écouter ce texte:

20 sept. 2019

Comment fonctionne l’enseignement scolaire en France ?


En France, la scolarité est obligatoire de 6 à 16 ans. L’école publique est mixte, laïque et gratuite. L’année scolaire débute en septembre pour se terminer fin juin / début juillet.

L’école maternelle (de trois à six ans) :

Même si la scolarité n’est obligatoire qu’à partir de six ans, la quasi-totalité des enfants débutent leur cursus scolaire à trois ans, en entrant à l’école maternelle. Elle s'échelonne sur trois étapes :  la petite, la moyenne et la grande section en fonction de l’âge de l’enfant.

Le programme englobe cinq principales activités : s’approprier le langage et se préparer à lire et écrire ; devenir élève ; agir et s’exprimer avec son corps ; découvrir le monde ; percevoir, sentir, imaginer, créer.

L’acquisition du langage, son enrichissement, la découverte de l’univers de l’écrit et celui des nombres, l’apprentissage du vivre-ensemble sont privilégiés.

L’école élémentaire/primaire (de 6 à 11 ans) :

L’école élémentaire est divisée en cinq cycles : CP, CE1, CE2, CM1 et CM2.

- Au CP (cours préparatoire), la priorité est l’apprentissage de la langue française et des mathématiques. Les élèves sont aussi initier aux langues étrangères. L’élève a généralement 6 ans.

- Au CE1 (cours élémentaire 1ère année), s’ajoutent l’enseignement des langues étrangères, les pratiques artistiques (arts visuels et éducation musicale), l’enseignement de l’histoire des arts, l’éducation physique et sportive.

- Au CE2 (cours élémentaire 2ème année), CM1 (cours moyen 1ère année) et CM2 (cours moyen 2ème année), de nouvelles disciplines apparaissent : l’histoire et la géographie, les sciences expérimentales et la technologie.

Le collège (de 11 à 15 ans):

Le collège est un établissement qui accueille sans examen tous les élèves à l’issue de l’école élémentaire, à partir de 11 ans. Le collège est divisé en quatre cycles : 6ème, 5ème, 4ème, 3ème.

Les enseignements sont structurés en disciplines : français, mathématiques, histoire-géographie-éducation civique, sciences de la vie et de la Terre, technologie, arts plastiques, éducation musicale, éducation physique et sportive, physique-chimie, langues vivantes ainsi qu’un enseignement transdisciplinaire d’histoire des arts.

À la fin de l’année de 3ème, les élèves se présentent au diplôme national du brevet qui évalue les connaissances et les compétences acquises au collège. Le diplôme comporte trois épreuves écrites : français, mathématiques, histoire-géographie-éducation civique ainsi qu’une épreuve orale d’histoire des arts. C’est le premier examen important de l’élève.

Le lycée général ou technologique (de 15 à 18 ans) :

Les élèves intègrent le lycée à l’issue de la classe de 3ème du collège. Le lycée est divisé en trois cycles: la seconde, la première et la terminale.

En 1ère et terminale, les élèves se spécialisent et choisissent une filière générale (littéraire, économique/social ou scientifique) ou bien une filière technologique.

Dans tous les cas, à la fin de l’année de terminale (mois de juin), les élèves se présentent à l’examen du baccalauréat. Créé en 1808, ce diplôme marque la conclusion réussie des études secondaires et ouvre l’accès à l’enseignement supérieur. Il constitue le premier grade universitaire. 

Le lycée professionnel :

Pour les élèves qui souhaitent se former plus rapidement à un métier, sans passer par de longues études, il existe le lycée professionnel. Il est possible de l’intégrer après le collège (à la fin de la 3e).

En lycée professionnel, les élèves peuvent prétendre à plusieurs diplômes :

- Le baccalauréat professionnel qui s’obtient après trois ans d’études.

- Le CAP, certificat d’aptitude professionnelle, qui s’obtient après deux ans d’études. Il existe environ 200 spécialités de CAP : de la boulangerie, en passant par la coiffure ou le métier d’opérateur projectionniste de cinéma par exemple.

Une partie de la formation se déroule en milieu professionnel.

Les études supérieures :

Après le baccalauréat, le lycéen devient étudiant. Il peut opter pour des études plus ou moins longues. Il a le choix entre plus de 3 000 établissements dont 95 universités (qui enseignent l’histoire, la littérature, la psychologie…), 246 écoles d’ingénieurs, 223 écoles de commerce, gestion et comptabilité et 2 000 écoles à spécialistes diverses (mode, art, architecture…)

Par  Leslie Carretero Publié le : 07/06/2017 - MERCI

Texte adapté - Jose Maria Laura


 

Les mois et les saisons

 

Pays et nationalités

 





18 sept. 2019

Les frères Michelin

 

« Construite en 1895 par les frères MICHELIN, l’Éclair est la première voiture au monde à rouler sur des pneumatiques.»

MERCI

Les verbes AVOIR et ÊTRE au présent


«La nouvelle orthographe, parlons-en!»



«Au cours des siècles, la langue française a largement évolué, et son orthographe a fait l'objet de plusieurs réformes.

Aujourd'hui, l'orthographe du français connait une nouvelle évolution.

Ce site vous présente les rectifications de l'orthographe française. Celles-ci sont officiellement recommandées, sans toutefois être imposées.»



Servir la nouvelle orthographe



Et un article très intéressant:   

👍 Réformer l’orthographe





Au fur et à mesure de nos découvertes, nous rajoutons des liens...
L'orthographe ? toujours en construction!
José Maria Laura

12 sept. 2019

CIEP - Je m'entraîne

Le site du CIEP a fait peau neuve! Plein d'informations et plein de ressources !

Il faut choisir son niveau et partir à la découverte...

👉 A1 

👉 A2

👉 B1

👉 B2


Bon travail!

Le portable à l'école: quelles sont les règles en France?

Crédit : @ServicePublicFr


Depuis 2018, l'utilisation du portable est interdite à l'école

École maternelle, primaire et collège

L'usage du portable est interdit jusqu'au collège. Mais le règlement peut prévoir des exceptions pour un usage pédagogique.
Les enseignants et surveillants peuvent vous les confisquer.

Lycée

Au lycée, l'utilisation du portable est autorisée. Mais le règlement peut en interdire l'usage dans certains cas (en classe par exemple), sanctions à la clé.

Dans tous les cas, les élèves en situation de handicap peuvent les utiliser si leur état de santé le nécessite.

Articles définis et indéfinis

7 sept. 2019

APPF - "Évaluer l'apprentissage des langues" C'est fini...

Le dernier jour de notre formation !

 Petit à petit, nous nous sommes installé(e)s...

Et à l'image des précédentes matinées , les travaux ont repris sous l'égide de Madame Âzar Renani, notre deuxième formatrice. 

 Son sourire revigorant et sa bienveillance ont adouci cet univers grillagé de descripteurs et compétences...

  
Il a bien fallu reprendre des forces afin d'affronter les tests individuels de l'après-midi!

Un déjeuner sous le signe d'une bien agréable camaraderie...

 
Une pause-café conviviale

et la jovialité toujours de mise!

Fin prêt(e)s pour les épreuves!


Madame Clarisse Boudart, Attachée de coopération linguistique et éducative, a souligné l'importance du DELF pour nos élèves


  et Madame Camille Campos, Chargée de mission, a assuré l'auditoire de tout le soutien de l'Ambassade pour mettre en place et développer un projet DELF dans nos écoles.


 Le Français est une plus-value dans la société portugaise, c'est certain!

BRAVO!
Graça Silva, Fernanda António, Carlos Rodrigues, Carolina Gonçalves et Teresa Lages, les cinq dignes représentants de l'APPF qui ont veillé au bon déroulement des activités.


Tous nos remerciements à l'APPF qui a permis, une fois encore, cette enrichissante rencontre formative en réunissant des enseignant(e)s de tous les coins du pays.

5 sept. 2019

APPF - "Évaluer l'apprentissage des langues"


Quelle superbe rentrée!  

Le 3 septembre, j'ai repris «le chemin de l'école» afin de participer à une formation, proposée par l'APPF à la FCSH - Universidade Nova de Lisboa.
Cette formation de 25 heures permettra aux participants d'obtenir l'habilitation d'examinateur-correcteur du DELF, délivrée par le CIEP.
Un programme chargé! 
25 heures consacrées à l'évaluation, difficile tâche qui incombe à tout(e) enseignant(e)...

 Matinées et après-midis parsemées de lecture, de réflexion, d'analyse et, surtout, de nombreuses activités pratiques et enrichissantes.

Un groupe bouillonnant d'idées pas toujours à l'unisson, mais toujours à la recherche de solutions...

Une image rare!  Madame Teresa Lages, l'une de nos formatrices , assise... 


Son énergie et sa bonne humeur ont régulièrement parcouru la salle (et nos esprits!)

et ont permis une mise en commun d'hésitations et de doutes malgré l'expérience déjà bien longue de nombreux participant(e)s...

La curiosité entraîne une soif  de connaissance et donne faim!


 Souriez! Voilà la meilleure statégie!

Des moments bien sympathiques, sans descripteurs à décomposer!

Un grand MERCI à l'APPF, bien sûr, et à tous les collègues si chaleureux qui ont fait de cette formation un extraordinaire moment de partage!
Maria Laura Matos

4 sept. 2019

ROBERT LAMOUREUX - Le dernier de la classe

Années 50


À la fin d'une année scolaire, le dernier, au fond, qu'est-ce qu'il sait ?
À quoi ça lui a servi de faire tous les affreux devoirs qu'il a faits ?
Il a jamais connu le bien-être du bon élève qui sait ses leçons, ni le regard amical du maître qui sourit en disant son nom.

Sur son cahier, il y a cinq cents taches ; c'est ce qui fait dire à ses parents : "À ce gosse-là il faut la cravache, quand on n'est bon qu'à faire des taches, la cravache, y a que ça qu'on comprend ! Qu'est-ce que tu fous à l'école ? Qu'est-ce que tu fous si tu fous rien ?"
Et de tout son cœur qui se désole, le petit répond : "Eh ben ... eh ben ..."

Oh ! Il en a appris des choses de la petite classe au certificat : il sait qu'il y a des nuages qui sont roses vers quatre heures, pendant la leçon de choses quand le soleil fout le camp, tout là-bas.
Il sait très bien ce que c'est qu'une droite, une droite qui n'a ni de A ni de B, quand le soleil du matin éclate, il y a ses rayons qui font des droites.  C'est comme ça qu'il apprend, le dernier.

Lui, ce qui l'amuse, ce sont les mouches qu'on garde captives dans un bouchon, les mots qui font drôle dans la bouche, comme " tintinnabule " ou " polochon " .
À la fin d'une année scolaire, à la distribution des prix, le petit dernier traîne sa misère sous le regard méprisant de son père, et sa détresse est infinie.

Mon petit copain, dernier de la classe, moi, je sais bien que tu n'es pas le dernier.
Puis console-toi, les années passent.
En prenant la vie face à face tu verras que les premières places ne sont pas toutes pour les premiers.



Deux personnages célèbres:
MERCI! (document adapté)

3 sept. 2019

PEGGY CHRÉTIEN ANSELMO - Ce qui fait que vous êtes prof et formidable ! (au cas où vous auriez oublié)

Parce que vous pensez tout le temps à ce que vous pourriez faire avec vos élèves, même la nuit, même sur la plage, même au ski.
[...]


Parce que vous apprenez à vos élèves à lire, compter, se questionner, réfléchir et que c'est quand même magique.

Parce que, même quand ça se passe mal avec certains élèves ou certaines classes et que vous n'avez plus envie, plus la force, vous trouvez tout de même les ressources en vous pour y retourner le lendemain.

Parce que vous leur faites découvrir des endroits, des spectacles, des univers qu'ils n'auraient peut-être jamais fréquentés.

Parce que vous continuez à exercer ce métier même si vous êtes sous payés.

Parce que vous corrigez et préparez vos cours jusqu'à des heures indues alors que Tonton René, la pharmacienne, la voisine vous gratifient sans cesse d'un « Encore en vacances !!!»

Parce que vous vous posez des questions sur la manière de faire progresser chacun de vos élèves en fonction de qui ils sont.
[...]

Parce que vous faites des projets qui les font grandir, être plus autonomes, être fiers d'eux.
[...]

Parce que vous passionnez vos élèves, même si ce n'est pas tous les jours.

Parce que parfois, ils quittent votre cours en vous disant « Déjà ? C'était super aujourd'hui ! ».

Parce que.