21 févr. 2018

Avaliação da COMPONENTE ORAL nos exames nacionais de Línguas estrangeiras

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MESA-REDONDA :  « A AVALIAÇÃO DA COMPONENTE ORAL NOS EXAMES NACIONAIS DE LÍNGUAS ESTRANGEIRAS A PARTIR DE 2018 »
20 de janeiro de 2018 - Coimbra

Organização da  Associação Portuguesa de Professores de Espanhol Língua Estrangeira (APPELE) e da Área de Espanhol da Faculdade de Letras da Universidade de Coimbra (FLUC), em colaboração com as Associações de Professores de Inglês (APPI), de Francês (APPF) e de Alemão (APPA).

Moderação do painel de oradores : 
María Luisa Aznar Juan, professora da Área de Espanhol da FLUC 

Participação dos representantes das associações envolvidas :
(APPI) Cristina Bastos
(APPF) Maria Augusta Jorge
(APPA) Maria Jorge Rocha Urbano
(APPELE ) José León Acosta

Representantes das entidades com maior responsabilidade no processo de avaliação externa:
(IAVE) Hélder Sousa, Presidente do Conselho Diretivo do Instituto de Avaliação Educacional
(JNE) Luís Santos, Presidente do Júri Nacional de Exames.

O documento pode ser consultado AQUI:
https://drive.google.com/open?id=1kJlY5TGsOFkSdmFIMSlejpMT9EZ1ulAM

Os nossos agradecimentos à APPF pela partilha do documento.
Maria Laura Matos

MARIE-GABRIELLE FORGACH - Le Parc Monceau

MARIE-GABRIELLE FORGACH
 Le Parc Monceau 

Le Temps se fait frémissement
Au Parc Monceau
Nuages
Et coups de vent
Et soleil blafard
Trois regards indifférents
Sont assis sur un banc
Petits pas hésitants
Un vieillard
Péniblement
Passe
Et la vie répète inlassablement
Ses ritournelles incertaines
Et les «je t’aime»
De pigeons en ballade
Et des pigeons sur la branche
Et des pigeons sur la brèche

La vie s’arrête
On a demandé l’heure
On me demande mes heures
Mon sourire est compté
Comme on m’offre un café
Allons viens
Mon tout petit
Mon enfant
Mon chéri
Allons viens
Voilà le vent
Le vent mauvais

Il faut partir

MERCI: http://poesie.webnet.fr/vospoemes/poemes/marie_gabrielle_forgach/le_parc_monceau.html

Le parc Monceau 
Photos de José Maria Laura

Février 2018

















Le parc Monceau en chanson:

20 févr. 2018

La Seine en poésie

Une promenade au fil de l'eau, 
avec nos images fugaces et les mots éternels ...

Photos de José Maria Laura - février 2018

FRANCIS CARCO
(1886-1958)

Au pied des tours de Notre-Dame


Au pied des tours de Notre-Dame,
La Seine coule entre les quais.
Ah ! le gai, le muguet coquet !
Qui n'a pas son petit bouquet ?
Allons, fleurissez-vous, mesdames !
Mais c'était toi que j'évoquais
Sur le parvis de Notre-Dame ;
N'y reviendras-tu donc jamais ?
Voici le joli moi de mai...

Je me souviens du bel été,
Des bateaux-mouches sur le fleuve
Et de nos nuits de la Cité.
Hélas ! qu'il vente, grêle ou pleuve,
Ma peine est toujours toute neuve :
Elle chemine à mon côté...

De ma chambre du Quai aux Fleurs,
Je vois s'en aller, sous leurs bâches,
Les chalands aux vives couleurs
Tandis qu'un petit remorqueur
Halète, tire, peine et crache
En remontant, à contre-coeur,
L'eau saumâtre de ma douleur... 



GUILLAUME APOLLINAIRE
(1880-1918)

Le Pont Mirabeau


Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Alcools, 1913

JACQUES PRÉVERT
(1900-1977)

Chanson de la seine


La Seine a de la chance
Elle n'a pas de souci
Elle se la coule douce
Le jour comme la nuit
Et elle sort de sa source
Tout doucement, sans bruit,
Et sans se faire de mousse,
Sans sortir de son lit
Elle s'en va vers la mer
En passant par Paris.

La Seine a de la chance
Elle n'a pas de souci
Et quand elle se promène
Tout au long de ses quais
Avec sa belle robe verte
Et ses lumières dorées
Notre-Dame jalouse,
Immobile et sévère
Du haut de toutes ses pierres
La regarde de travers.
Mais la Seine s'en balance
Elle n'a pas de souci
Elle se la coule douce
Le jour comme la nuit
Et s'en va vers le Havre
Et s'en va vers la mer
En passant comme un rêve
Au milieu des mystères
Des misères de Paris.
Spectacles, 1951


JACQUES PRÉVERT 

La Seine a rencontré Paris (commentaire d'un film de Joris Ivens)

Qui est là

toujours là dans la ville
et qui pourtant sans cesse arrive
et qui pourtant sans cesse s’en va

C’est un fleuve
répond un enfant
un devineur de devinettes
Et puis l’œil brillant il ajoute
Et le fleuve s’appelle la Seine
quand la ville s’appelle Paris
et la Seine c’est comme une personne
Des fois elle court elle va très vite
elle presse le pas quand tombe le soir
Des fois au printemps elle s’arrête
et vous regarde comme un miroir
et elle pleure si vous pleurez
ou sourit pour vous consoler
et toujours elle éclate de rire
quand arrive le soleil d’été
La Seine dit un chat
c’est une chatte
elle ronronne en me frôlant
Ou peut-être que c’est une souris
qui joue avec moi puis s’enfuit
La Seine c’est une belle fille de dans le temps
une jolie fille du French Cancan
dit un très vieil Old Man River
un gentleman de la misère
et dans l’écume du sillage
d’un lui aussi très vieux chaland
il retrouve les galantes images
du bon vieux temps tout froufroutant

La Seine
dit un manœuvre
un homme de peine de rêves de muscles et de sueur
La Seine c’est une usine
La Seine c’est le labeur
En amont en aval toujours la même manivelle
des fortunes de pinard de charbon et de blé
qui remontent et descendent le fleuve
en suivant le cours de la Bourse
des fortunes de bouteilles et de verre brisé
des trésors de ferraille rouillée
de vieux lits-cages abandonnés
ré-cu-pé-rés
La Seine
c’est une usine
même quand c’est la fraîcheur
c’est toujours le labeur
c’est une chanson qui coule de source
Elle a la voix de la jeunesse
dit une amoureuse en souriant
une amoureuse du Vert-Galant
Une amoureuse de l’île des cygnes
se dit la même chose en rêvant

La Seine
je la connais comme si je l’avais faite
dit un pilote de remorqueur au bleu de chauffe
        tout bariolé
tout bariolé de mazout et de soleil et de fumée
Un jour elle est folle de son corps
elle appelle ça le mascaret
le lendemain elle roupille comme un loir
et c’est tout comme un parquet bien briqué
Scabreuse dangereuse tumultueuse et rêveuse
        par-dessus le marché
Voilà comment qu’elle est
Malice caresse romance tendresse caprice
vacherie paresse
Si ça vous intéresse c’est son vrai pedigree

La Seine
c’est un fleuve comme un autre
dit d’une voix désabusée un monsieur correct et
        blasé
l’un des tout premiers passagers du grand tout dernier 
        bateau-mouche touristique et pasteurisé
un fleuve avec des ponts des docks des quais
un fleuve avec des remous des égouts et de temps à
        autre un noyé
quand  ce n’est pas un chien crevé
avec des pêcheurs à la ligne
et qui n’attrapent rien jamais
un fleuve comme un autre et je suis le premier à le
        déplorer

Et la Seine qui l’entend sourit
et puis s’éloigne en chantonnant
Un fleuve comme un autre comme un autre comme
        un autre
un cours d’eau comme un autre cours d’eau
d’eau des glaciers et des torrents
et des lacs souterrains et des neiges fondues
des nuages disparus
Un fleuve comme un autre
comme la Durance ou le Guadalquivir
ou l’Amazone ou la Moselle
le Rhin la Tamise ou le Nil
Un fleuve comme le fleuve Amour
comme le fleuve Amour
chante la Seine épanouie
et la nuit la Voix lactée l’accompagne de sa tendre
        rumeur dorée
et aussi la voix ferrée de son doux fracas coutumier

Comme le fleuve Amour
vous l’entendez la belle
vous l’entendez roucouler
dit un grand seigneur des berges
un estivant du quai de la Rapée
le fleuve Amour 
tu parles si je m’en balance
c’est pas un fleuve la Seine
c’est l’amour en personne
c’est ma petite rivière à moi
mon petit point du jour
mon petit tour du monde
les vacances de ma vie
Et le Louvre avec les Tuileries la Tour Eiffel la Tour
        Pointue et Notre-Dame de l’Obélisque
la gare de Lyon ou d’Austerlitz
c’est mes châteaux de la Loire
la Seine
c’est ma Riviera
et moi je suis son vrai touriste

Et quand elle coule froide et nue en hurlant plainte
        contre inconnu
faudrait que j’aie mauvaise mémoire
pour l’appeler détresse misère ou désespoir
Faut tout de même pas confondre les contes de fées 
        et les cauchemars
Aussi
quand dessous le Pont-Neuf le vent du dernier jour
        soufflera ma bougie
quand je me retirerai des affaires de la vie
quand je serai définitivement à mon aise
au grand palace des allongés
à Bagneux au Père-Lachaise
je sourirai et me dirai

Il était une fois la Seine
il était une fois
il était une fois l’amour
il était une fois le malheur
et une autre fois l’oubli

Il était une fois la Seine
il était une fois la vie
Choses et autres, 1972


PAUL VERLAINE
(1844-1896)

Paris et la Seine

[…]
Roule, roule ton flot indolent, morne Seine,
Sur tes ponts qu’environne une vapeur malsaine
Bien des corps ont passé, morts, horribles, pourris,
Dont les âmes avaient pour meurtrier Paris.
Mais tu n’en traînes pas, en tes ondes glacées,
Autant que ton aspect m’inspire de pensées !
[…]
Toi, Seine, tu n’as rien. Deux quais, et voilà tout,
Deux quais crasseux, semés de l’un à l’autre bout
D’affreux bouquins moisis et d’une foule insigne
Qui fait dans l’eau des ronds et qui pêche à la ligne.
Oui, mais quand vient le soir, raréfiant enfin
Les passants alourdis de sommeil et de faim,
Et que le couchant met au ciel des taches rouges,
Qu’il fait bon aux rêveurs descendre de leurs bouges
Et, s’accoudant au pont de la Cité, devant
Notre-Dame, songer, cœur et cheveux au vent !
Les nuages, chassés par la brise nocturne,
Courent, cuivreux et roux, dans l’azur taciturne ;
Sur la tête d’un roi du portail, le soleil,
Au moment de mourir, pose un baiser vermeil.
L’hirondelle s’enfuit à l’approche de l’ombre,
Et l’on voit voleter la chauve-souris sombre.
Tout bruit s’apaise autour. À peine un vague son
Dit que la ville est là qui chante sa chanson,
Qui lèche ses tyrans et qui mord ses victimes ;
Et c’est l’aube des vols, des amours et des crimes.
[…]

Poèmes saturniens, 1866

MARCELINE DESBORDES-VALMORE
(1786-1859)

À la Seine


Rive enchantée,
Berceau de mes amours ;
Onde argentée,
Image des beaux jours ;
Que ton cours est limpide !
Que ta fuite est rapide !
Ah ! pour mon cœur,
C'est l'adieu du bonheur.

Déjà ma lyre
Gémit dans les roseaux,
Et mon délire
A fait frémir tes eaux.
La naïade plaintive
Se penche sur la rive
Pour m'écouter,
Me plaindre, et m'arrêter.

Cette eau si belle
T'abandonne en courant ;
Moi, plus fidèle,
Je m'éloigne en pleurant.
Demain celui que j'aime
M'appellera lui-même !...
Vœux superflus !
Je ne l'entendrai plus.

Ah ! dans ta course,
Emporte mes tourments !
Mais, à ta source,
Retiens tous mes serments !
Si l'objet que j'adore
Vient m'y chercher encore,
Dis-lui qu'Amour
T'a promis mon retour.
Romances, 1830


LOUIS ARAGON
(1897-1982)

La Seine

Poème écrit en 1915, à l'âge de 18 ans

La Seine...Les pontons s'en vont vers la colline
Qui borne l'horizon d'un profit bleuissant.
Le fleuve tourne au pied du coteau frémissant
De l'Avril qui renait au sein de l'aubépine

Dans le rouge reflet du soleil qui descend,
Monte, noire, fumeuse et vivante, l'usine.
La fumée et le ciel se teintent de sanguine ;
Une maison se dresse et sourit au passant.

Comme de ce vallon monte la vie, et comme
L'oeuvre de la nature et le travail de l'homme
S'unissent, dans un ton de rouille vespéral !

On devine, parmi la paix et le silence,
La chanson des oiseaux qui sortira du val
Pour apporter l'amour à l'humaine souffrance.




ROLANDE CAUSSE
(1937)
Les bouquinistes

Au bord de la Seine,
Sur de minuscules scènes,
Des couvertures bien rangées.

Accrochées au muret,
Des boites vertes, ouvertes,
Et de livres par milliers.

Soirée bleue, parfum d’aubépine.
Photos et journaux badinent,
Pastels, le passé s’imagine…
Paris poésies, 2003


ROLANDE CAUSSE
La dormeuse

La Seine courbe son corps
D’une peau de pierre usée.
De l’île Saint Louis à l’île de la Cité
Bat le cœur de la frileuse dormeuse.
Son visage d’onde, Ophélie enchantée.
Ses bras s’étendent aux boulevards animés,
Ses mais, aux longs doigts fragiles comme des rues,
Se délassent avec langueur du tohu-bohu.
Le bois de Boulogne enserre sa chevelure.
La Petite Ceinture cerne sa monture.
Yeux fermés, souffle adouci,
Courant léger, nuit de Paris.
                                                                            Paris poésies, 2003




ROLANDE CAUSSE
Le pont des Arts

Regard à droite : l’Institut.
Sous la Couple, les académiciens
Chuchotent et sur la langue veillent.

Regard à gauche : le Louvre
Et la cour Carrée. Sa fontaine,
Palmes d’eau dressées.

Sur la Seine, en amont,
La Samaritaine mire dans l’eau
Son architecture art nouveau.

Sur la Seine, en aval,
Le pont Royal,
Un arc tendu de pierres blanches.

Au-dessus de la passerelle,
Les mouettes planent,
Ivres de liberté.
Paris poésies, 2003


15 févr. 2018

La Saint-Valentin à Paris

"Saint-Valentin: vos mots d'amour dans tout Paris
Mots doux, déclarations d'amour ou demandes en mariage, invitations à vivre ensemble, petits poèmes ou grands élans... Vous avez été nombreux à participer à notre opération «Vos mots d'amour s'affichent dans tout Paris».

Durant toute la journée du 14 février, vos plus beaux messages ont été diffusés sur les 157 panneaux lumineux..."


Photos de José Maria Laura - février 2018

6 févr. 2018

D’ACCORD ! PAS D’ACCORD !


VOUS DONNEZ VOTRE OPINION…
VOUS N’ÊTES PAS VRAIMENT D’ACCORD…
VOUS N’ÊTES PAS D’ACCORD…
VOUS ÊTES D’ACCORD…

À VOUS de classer les expressions suivantes:

1. D’après moi 
2. C’est possible
3. À mon avis 
4. Je ne suis pas d’accord
5. Je ne suis pas complètement d’accord
6. C’est vrai
7. Il me semble que
8. Tu as raison / Vous avez raison
9. Ça (ne) va pas, non ? (Familier)
10. Je pense que 
11. Bien sûr
12. Je ne suis pas du tout d’accord
13. Oui, mais  
14. Pour ma part
15. Je suis d’accord avec toi / Je suis   d’accord avec vous
16. Pour moi 
17. Je suis certain(e) que  
18. Je suis sûr(e) que
19. Mais non !
20. Je crois que 
21. Peut-être
22. Pas du tout 
23. Je trouve que
24. Sans doute
25. J’ai l’impression que 
26. Absolument
27. Mon opinion, c’est que
28. D’accord sur ce point, mais
29. Je suis de ton avis  / Je suis de votre avis
30. Jamais de la vie !

2 févr. 2018

NA! - Pas de répit face aux inondations

«L’île de France sous les eaux, et on nous annonce que la crue va repartir de plus belle ce week-end… C’est là que les mots prennent tout leur sens !»
MERCI: http://www.dessinateur.biz/blog/2018/02/02/de-repit-face-aux-inondations/#sthash.OLkyDBKe.FVjTRrj3.dpbs