José Maria Laura
Un week-end avec les parisiens après les attentats - Le Petit Journal du 16/11 - CANAL+
«Déambulation dans les rues de Paris après les attentats, entre recueillement et pédagogie pour expliquer au mieux les événements aux plus jeunes.»
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TRANSCRIPTION
In Un week-end avec les Parisiens - Le Petit
Journal du 16/11/2017
(02:31
– 04:20)
Le père: Ça, c’est
pour tous les gens qui sont disparus.
Le petit garçon :
Ils sont morts ?
Le père :
Oui…
Le père (au journaliste) : Je lui ai expliqué que c’était
très grave, ce qui se passe, c’est parce que nous-mêmes, on est issus d’une
immigration. On est d’abord des Français de cœur, qu’il faille qu’on soit toujours fiers du pays où on habite, des valeurs qu’il représente.
Donc, euh, c’est pour ça que je tenais absolument à être présent ici parce
que ça nous a beaucoup touchés. Je tenais à ce que mon fils soit là pour que
je lui explique, et pour qu’il comprenne ce qui se passe exactement.
Le journaliste :
Tu comprends ce qui s’est passé ? Tu comprends pourquoi ces gens, ils
ont fait ça ?
Le petit garçon :
Oui, parce qu'ils sont très, très, très méchants. Les méchants, c'est pas
très gentil, les méchants. Et il faut faire vraiment attention parce qu'il
faut, il faut changer de maison.
Le père :
Mais non, t'inquiète pas. On n'a pas besoin de changer de maison. C'est la
France notre maison.
Le petit garçon :
Mais y a les méchants, papa…
Le père :
Oui, mais y a des méchants partout, y
a des méchants partout.
Le petit garçon :
Ils ont les pistolets. Ils peuvent nous tirer dessus parce qu'ils sont très,
très méchants, papa.
Le père :
C’est pas grave. Eux, ils ont des pistolets, nous, on a des fleurs.
Le petit garçon :
Ben, les fleurs, ça fait rien, c’est pour, c’est pour, c’est pour, euh…
Le père :
Mais si, regarde, tu vois, tout le
monde pose des fleurs
Le petit garçon :
Oui…
Le père :
C’est pour combattre les pistolets.
Le petit garçon :
C’est pour, c’est pour protéger ?
Le père :
Voilà.
Le petit garçon :
Et les bougies aussi ?
Le père :
C’est pour ne pas oublier les gens qui sont partis.
Le petit garçon :
Ah, c'est pour nous protéger, les fleurs et les bougies…
Le père :
Ouais.
Le journaliste :
Ça va mieux du coup ?
Le petit garçon :
Oui, ça va mieux.
Principales marques d'oralité et exemples:
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