26 juil. 2019
20 juil. 2019
14 juil. 2019
La Marseillaise de Rouget de Lisle
CLAUDE MONET - La rue Montorgueil à Paris
À l'origine chant de guerre révolutionnaire et hymne à la liberté, la Marseillaise s'est imposée progressivement comme un hymne national. Elle accompagne aujourd'hui la plupart des manifestations officielles.
PAROLES DE "LA MARSEILLAISE"
25 AVRIL - 1792
Couplet n°1
Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes !
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes !
Refrain
Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !
Couplet n°2
Que veut cette horde d'esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français, pour nous, ah ! quel outrage
Quels transports il doit exciter !
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français, pour nous, ah ! quel outrage
Quels transports il doit exciter !
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !
Couplet n°3
Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !
Couplet n°4
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
Tout est soldat pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prets à se battre !
L'opprobre de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
Tout est soldat pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prets à se battre !
Couplet n°5
Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups !
Épargnez ces tristes victimes,
À regret s'armant contre nous. (bis)
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !
Portez ou retenez vos coups !
Épargnez ces tristes victimes,
À regret s'armant contre nous. (bis)
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !
Couplet n°6
Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !
Couplet n°7
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière,
Et la trace de leurs vertus, (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre,
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil,
De les venger ou de les suivre
Quand nos aînés n'y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière,
Et la trace de leurs vertus, (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre,
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil,
De les venger ou de les suivre
Le septième couplet, dont l'auteur reste à ce jour inconnu, a été ajouté en 1792.
MERCI!
Deux superbes interprétations:
https://enfledonnant.blogspot.com/2019/07/la-marseillaise-film-casablanca.html13 juil. 2019
11 juil. 2019
ARNAUD HOEDT & JÉRÔME PIRON - La faute de l'orthographe
"La convivialité" de Jérôme Piron et d'Arnaud Hoedt
Spectacle mis en scène par Jérôme Piron et d'Arnaud Hoedt.
« L’orthographe française est un dogme, inculqué depuis notre tendre enfance. Elle n’est pas susceptible d’être remise en question sans éveiller l’anathème. Or, la liste de ses absurdités est longue !
Avec beaucoup d’humour, Jérôme Piron et Arnaud Hoedt prennent ici le contre-pied d’un sujet confisqué et trop souvent abandonné à une pensée élitiste ou académique. Dans un style « pop et iconoclaste », les deux anciens professeurs de français portent un regard critique, rafraîchissant et décomplexant sur l’orthographe.
Véritable passion pour les uns ou chemin de croix pour les autres, elle est sacrée pour tous. Et pourtant, il ne s’agit peut-être que d’un énorme malentendu … Tout le monde a un avis sur la question. »
MERCI!
10 juil. 2019
Attention village français...
« À la campagne, ce sont des choses normales ! »
(...) ce maire des Cévennes a fait installer un immense panneau à l’entrée de sa commune de 400 habitants, Saint-André-de-Valborgne : « Attention village français, vous pénétrez à vos risques et périls... »
(...) ce sont plutôt des touristes, de passage à Saint-André l’été dernier, qui lui ont donné l’idée, comme il le raconte au micro de France Bleu Gard :
« Ils sont venus me voir parce que la cloche sonnait quinze fois, parce que le coq chantait, parce que les chiens du voisin aboyaient. J’ai dit, c’est bon, vous venez à la campagne, ce sont des choses normales ! »
MERCI!
(...) ce maire des Cévennes a fait installer un immense panneau à l’entrée de sa commune de 400 habitants, Saint-André-de-Valborgne : « Attention village français, vous pénétrez à vos risques et périls... »
(...) ce sont plutôt des touristes, de passage à Saint-André l’été dernier, qui lui ont donné l’idée, comme il le raconte au micro de France Bleu Gard :
« Ils sont venus me voir parce que la cloche sonnait quinze fois, parce que le coq chantait, parce que les chiens du voisin aboyaient. J’ai dit, c’est bon, vous venez à la campagne, ce sont des choses normales ! »
MERCI!